Architecture & patrimoine
Implantation, taille, forme, diversité et continuité du bâti. Caractéristiques des maisons etc.
Architecture
Implantation du Bâti
La structure du bâti existant dans le village résulte d’une association de maisons autour d’édifices communautaires (église, mairie, école, puits, fontaine…) ou de voie de communication (rue, place, chemin…)
Les différentes formes parcellaires induisent des formes d’habitat propre à chacune des situations :
- maison d’angle,
- pignon sur rue,
- façade sur rue,
- annexes et dépendances
- maison en retrait par rapport à la rue.
La façade principale des maisons est souvent orientée au sud. Selon l’orientation des parcelles, la maison prend donc place de manière différente sur son terrain, déterminant des positions et des formes de cour et de jardin également différentes. Il convient de ménager un maximum d’espace libre à l’avant ou à l’arrière de celle-ci, pour créer un jardin d’un seul tenant. Les implantations en milieu de parcelle sont donc déconseillées.
L’habitat en continu est caractéristique des cœurs des villages ruraux du Vexin français. Implantées en façade ou en pignon sur rue, les habitations sont reliées entre elles par un ensemble de bâtiments annexes, de murs et de murets qui assurent une continuité architecturale le long des rues. Les matériaux et les couleurs similaires ou proches des façades et murs accentuent l’unité d’ensemble engendrée par cette continuité.
Cette continuité bâtie permet de créer des espaces clos intérieurs propices à l’intimité et offre une bonne protection contre les vents et les intempéries.
C’est une particularité architecturale des villages du Vexin, qui permet aussi de mieux percevoir un centre de village par la densité et la continuité de son bâti. Cette caractéristique doit être préservée et renforcée dans toute intervention.
Caractéristiques des maisons de bourg
Les maisons de bourg, contrairement aux maisons rurales, sont intégrées au sein d’une structure bâtie bien organisée autour d’édifices institutionnels : églises, châteaux ou encore le long des voies de communication comme l’ancienne RD14.
Ces maisons sont composées de deux niveaux avec combles, le rez-de-chaussée étant souvent utilisé pour le commerce.
Elles possèdent des façades plus ornementées que les maisons rurales et présentent des ouvertures (portes et fenêtres) symétriques.
En effet, le souci de prestige et la recherche esthétique (selon des modèles d’inspiration classique) l’emportaient souvent sur les préoccupations rationnelles de la vie rurale.
Caractéristique des maisons rurales et traditionnelles
Les maisons de bourg, contrairement aux maisons rurales, sont intégrées au sein d’une structure bâtie bien organisée autour d’édifices institutionnels : églises, châteaux ou encore le long des voies de communication comme l’ancienne RD14.
Ces maisons sont composées de deux niveaux avec combles, le rez-de-chaussée étant souvent utilisé pour le commerce.
Elles possèdent des façades plus ornementées que les maisons rurales et présentent des ouvertures (portes et fenêtres) symétriques.
En effet, le souci de prestige et la recherche esthétique (selon des modèles d’inspiration classique) l’emportaient souvent sur les préoccupations rationnelles de la vie rurale.
Sites & curiosités
L’église Saint-Germain
C’est au moins la deuxième église à cet emplacement, la première ayant été donnée à l’abbaye Saint-Martin de Pontoise en 1099 et a été remplacé au XIIIe siècle. Ses parties les plus anciennes sont le transept, le clocher en bâtière se dressant au-dessus de la croisée du transept, et le chœur carré. La nef et ses deux bas-côtés proviennent du XVIe Le portail est constitué de deux portes rectangulaires de part et d’autre d’un pilier central, qui, à l’instar des piédroits, comportent une niche à statue au dais finement ciselé.
Seule la niche centrale abrite une statue, en l’occurrence une Vierge à l’Enfant. Le tympan ajouré possède comme remplage un complexe réseau flamboyant. Le pinacle au sommet de la verrière est cassé.
À gauche du portail, se trouve une baie ogivale bouchée ; à droite, une courte tourelle d’escalier ronde permet l’accès aux combles. Sur le côté droit de l’église, à l’extérieur, enfeu contenant le tombeau de Jacques de Poissy-Cléry (XVIe siècle).
Le hameau du Tillay est situé sur la chaussée Jules-César. Le cadastre de 1831 révèle un enclos (mur, palissade, …) autour du hameau du Tillay à Cléry.
Plusieurs découvertes datant de l’époque romaine y ont été signalées ; au Moyen Âge, il relevait de l’Hôtel-Dieu de Paris. Son nom est attaché au tilleul, arbre souvent lié dans nos régions à des chapelles ou des calvaires comme la croix du Til au Perchay.
Un pigeonnier se trouve parmi les dépendances de la ferme dont l’un des bâtiments porte la date de 1747. Ce pigeonnier est de forme carrée avec de gros chaînages d’angle
Le château du Bâtiment
Le château du Bâtiment, accosté de sa tour, est l’ancienne demeure de la famille de Poissy-Cléry. Vers 1740, la dernière héritière, Marguerite-Suzanne de Pinthereau de Boislisle, épouse le prince Georges Rakoczky, fils du héros national hongrois François II, prince de Transylvanie.
Chaussée Jules César
La chaussée dite Jules César reliant Paris (Lutetia) à Rouen (Rotomagus) par Pontoise (Briva Isara) traverse le département du Val d’Oise de Sud-Est en Nord-Ouest, sous la forme d’un axe remarquablement rectiligne. Elle contourne le hameau du Tillay.
Un tronçon d’une vingtaine de kilomètres, subsistant sous la forme d’un chemin entre Pontoise et Magny, a fait l’objet d’une opération de mise en valeur par le Parc Naturel du Vexin Français en collaboration avec la Fédération Française de randonnée Pédestre et le comité départemental de randonnée du Val d’Oise.
Ancienne tour télégraphe
L’ancienne tour de télégraphe, bâtie au sommet de la colline, servait de relais à celle de Montjavoult (Oise). C’est la seule tour subsistant en Vexin français.
Promenades
Le village de Cléry est situé dans le Parc naturel régional du Vexin français qui rassemble sur son territoire protégé de 71.000 hectares près d’une centaine de communes aux charmes variés. Sa Maison est installée au château de Théméricourt, manoir rural traditionnel du Vexin français voisin de Cléry, dont la construction remonte à la fin du XVe siècle.
Bois départemental de Morval
A quelque pas de Cléry, le bois départemental de Morval s’étend sur 61 hectares. Il offre une faune et une flore très riche, dont une prairie calcicole livrée en saison aux moutons surplombée par l’enceinte néolithique de l’allée couverte du Bois-Couturier. On peut s’y promener librement à la découverte d’orchidées, à ne toucher qu’avec les yeux!
Sur le chemin du bois, la lombriculture de Cléry fait travailler les vers de terre à la fabrication d’engrais. A la belle saison, un détour s’impose par la Ferme du marronnier, ancienne demeure de la famille de Poissy-Cléry, dont les fraises ont fait la renommée bien au-delà du canton.
Les villages proches
Toujours en lisière du Bois de Morval, le village de Wy-dit-Joli-Village (le bien nommé tant il est en bel état), offre son Musée de l’outil, tourné vers la tradition rurale.
Sans perdre de vue les frondaisons, le village de Guiry-en-Vexin abrite le musée le musée archéologique du Val d’Oise. Il propose plus de 35000 objets, monnaies, poteries,sculptures datables du paléolithique au moyen-âge.
Autre village à un jet de pierre, Banthelu montre les ruines d’une élise du XIe siècle, bombardée le 13 août 1944.
A peine plus loin (moins de 5 km) la ville de Magny-en Vexin offre toutes les commodités.